Renaissance ?

Il se pourrait bien qu’après tout ce temps, après un essai de nouveau blog raté (librairie Mélanie pour ceux qui auraient suivi 😜) après moult discussions grâce aux nouvelles rencontres sur Instagram… Je me rende compte enfin que, oui un blog me manque mais ,non je ne pourrais jamais tenir un blog littéraire classique avec critiques de livres…et ce n’est pas grave !

Je vais faire autrement. Je vais faire comme avant. Comme dans cette maison de vie qui m’avait si bien réussit finalement…

Je vais parler de moi, de ma vie, de Rossetti (mais non promis pas que !) et au final évidemment il y aura des livres… Beaucoup de livres… Mais à ma façon, décalée comme toujours!

Alors on croise les doigts pour que cette fois-ci soit la bonne !!

À ceux qui se seraient aventurés égarés par ici… Welcome… Again..

Ze swap, le retour!!!!!


A nouvelle année, nouvelle résolution.

Sauf que , bien entendu , j ‘en suis totalement incapable.

Alors, pour relancer un peu ce pauvre blog, parce ce que Facebook à quand même ceci de bon que j ‘ai fait de nouvelles découvertes de blogs, que mes échanges avec les « anciennes » me manque et qu’il me faut absolument me mettre des « carottes » pour avancer… j ‘ai décidé de me relancer dans l ‘organisation d’un swap.

Mais attention, pas n ‘importe lequel. Ze swap !!!!

Celui-là même organisé il y a près de…oulà…6 ans, avec ma complice de toujours Isil.

Je lui ai , bien entendu demandé l’autorisation , car hélas, elle est encore plus absente que moi (si cela est possible) de la blogo et ne souhaitait pas faire partie de l ‘aventure cette fois -ci, bien que très encourageante comme à son habitude (simple ces mots on été : vas y fonce!!!! 😉 )

Je vais donc reprendre ses mots pour vous présenter le swap un livre/un peintre :

© Kikimundo


Vous trouvez que Leonard de Vinci est un génie (même si son portrait de femme bien que très sympa mériterait d’être un peu moins sombre!!!) ? …

Vous vous demandez pourquoi Caspar David Friedrich a mis tout cet orange qui gâche son arbre aux corbeaux ?…

Vous trouvez que Ingres n’est pas tellement fort en mains ?…

Vous aimez Rossetti ? Vous connaissez Rossetti et c’est déjà beaucoup ? Vous ne connaissez pas Rossetti mais vous trouvez qu’un homme dont le prénom est Dante Gabriel ça en jette et vous voudriez bien le connaître ?…

Notre proposition est pour vous.

Nous avons décidé de faire ressortir l’artiste qui sommeille en vous. Nous vous invitons à nous rejoindre pour un swap* littéraire sur le thème de la peinture, le SWAP ‘UN LIVRE, UN PEINTRE’. Le thème en est bien sûr le traitement de la peinture et des peintres, réels ou fictifs, dans les romans.

* swap, pour ceux et celles qui débarquent : c’est un échange. Chaque participant envoie un colis à un swappé dont il découvre les goûts grâce à un questionnaire et reçoit un colis d’un swappeur dont il ignore l’identité. On s’amuse beaucoup, on fait du shopping, on trouve une bonne excuse pour aller en librairie/augmenter sa Pal sans se sentir coupable.



Vous l ‘aurez compris , je tiens beaucoup à garder le « ton ».

Un swap ne doit pas être une prise de tête, ni une compétition ou que sais-je encore. Ici ce qui prime, c’est l ‘échange et l’amusement.

La première édition de ce swap avait été marquée par notre folie habituelle et parce que nous demandions aux participants un « petit plus » :

Mais attention, sans augmentation du prix des consommations, comme nous aimons nous surpasser, nous avons décidé que nos artistes allaient devoir donner de leur personne avec le petit plus qui ne coûte rien mais qui fera toute la différence :- une création personnelle pour laisser parler le Picasso qui est en vous (il est temps de ressortir les tubes de gouache du petit dernier et ne pleurez pas, si le thème avait été arts plastiques, vous n’échappiez pas au collier de nouilles).

Alors je sais que ce point en a « bloqué » pas mal, pourtant je vous assure que si vous aviez aussi peu de talent artistique que moi vous comprendriez à quel point l ‘idée est de se lacher et de rire!!!
Personnellement je trouve que c’est le petit plus qui fait la différence dans ce swap mais comme je suis une gentille organisatrice de swap cool, je vous laisse le choix de le faire ou pas.

Les points « techniques » maintenant :

Vous souhaitez participer vous m ‘envoyez un mail : mlsg@free.fr

Clôture des inscriptions le 18 janvier.

Date limite de renvoi des questionnaires 26 janvier.

Envoi des fiches des swappés 27 janvier.

Envoi des colis et présentations sur les blogs du 16 au 28 février.

Votre colis se composera au minimum (pour que tout le monde soit à la même échelle ,mais je vous fait confiance ;)) : 2 livres , quelques douceurs, et un objet sur le thème. Plus votre « oeuvre » si vous voulez jouer le jeu!!!

Que vous vous inscriviez ou pas, n’hésitez pas à proposer des titres de romans sur ce thème, ce qui me permettra d’affiner la bibliographie qui sera présentée d’ici quelques jours, pour aider les participants.

Voilà j ‘espère vous voir nombreux pour ce « retour en fanfare » et je pour toute infos complémentaires , ou juste pour satisfaire votre curiosité je vous invite également sur le groupe Facebook du swap !!

Et comme un bonheur n ‘arrive jamais seul, vous pouvez aussi vous lancez dans le mini- swap d’Alice qui, nous sommes trop prévoyantes et gentilles avec vous , aura lieu lui en Mars pour ne pas trop vous surcharger !!!!

Lamousmé

Ps: Merci à M. Kiki pour le fabuleux logo de nos rêves, made in Kikimundo.

Bilan

Je n’avais pas du tout l ‘intention de faire un bilan , cela aurait été, vous en conviendrez , légèrement prétentieux pour un blog à peine sorti du coma…Et puis, bien sur, une provocatrice me titille. Et comme vous le savez peut-être ,je n ‘ai jamais réussi à résister à un « chiche que… ».
Alors comme à mon habitude, je vais faire à ma sauce , l ‘incontournable bilan blogesque (le plus souvent livresque) de fin d’année, car mine de rien, 2014 fut riche !!!!

On peut donc déjà considérer qu ‘il y a un mieux puisque j ‘ai tout de même « pondu » 10 petits billets sur « La maison de vie ». 
Heureusement que Titine , Lou et Cryssilda, organisent le mois anglais, seul challenge que j ‘arrive à peu près à suivre ^^. Une toute petite participation au mois Américain (promis je ferais mieux la prochaine fois) et un peu de vacances amènent quelques bouffées d’oxygène à ce blog , qui dans le fond ne rêve que de revivre pleinement!!!
 

A côté de cela, une vie , parfois trop active, sur Facebook m ‘a permise cette année de faire quelques belles rencontre. De faire du tri aussi mine de rien. De constater , what a surprise, que définitivement j ‘etais incapable de fermer ma grande bouche. De jalouser (un peu) un chéri, tellement plus efficace en matière de réparties cinglantes. De constater que certains sujets sont définitivement à prohiber sur ce-même Facebook (au hasard Amatruc, la blogo et les sp et j ‘en passe et des meilleurs..) mais qu ‘au final on se retrouve dans certaines cliques, et qu ‘on en ai pas peu fière!!!!( Galéa , Mior ça c’est pour vous )



2014 c’est aussi des moments forts.
 Un début qui commence très mal . Une lecture d’un poème de William Blake dans un cimetière .
 Mais la vie est ainsi faite, que nous enchainons aussi par deux mariages dans la famille. La roue tourne.
Et puis le quotidien, toujours ponctué de livres . Une famille souris en boucle. Des bouquins partout, jusque sous la douche. Une année Modianesque. Une librairie qui bat ses records en Décembre. Un « drama » avec un manque de ces-mêmes livres sous le sapin.(Mais parait-il rattrapé ce soir ^^)
 

C’est également cette année que j ‘ai redécouvert le chemin du cinéma, Woody toujours Allenesque, quelques séances avec Mr Bouch’ devenu un ado , heureusement, moins « tête à claque » que dans » les Héritiers » et l ‘art anglais (qui ne me quittera jamais) avec « Mr Turner « …
D’ici à imaginer que je reprendrais aussi bientôt les routes des expositions….



Enfin, des dvd entassés , pas encore vus, mais une saison 4 de Game of throne « enfilée » en 2 jours et un nouveau Doctor à découvrir…

Alors on y croit très fort!!!
Cette année 2015 va être exceptionnelle . Je l ‘exige. Rien de moins.
Et j ‘ai même des billets en préparation…c’est pour dire !

 
Lamousmé

sponsorisée par le nouvel amour de sa vie …Attila .

 

Il etait une fois …dans l’ Ouest …

Alors voilà.
Quand j ‘ai promis à ma chère Titine de participer au mois Américain, je savais que la chose n ‘allait pas être aisée.
Autant le mois Anglais me semblait facile, je suis anglaise dans l ‘âme ( des fois que vous ne l ‘auriez pas remarquez ^^) et la thématique n ‘était pas restreinte uniquement aux livres,autant la littérature américaine ne me semblait pas être particulièrement présente dans ma vie de lectrice.
J ‘ai  donc commencé à chercher…
Et je suis tombé sur les vestiges de ma bibliothèque enfantine…
Force est de constater, qu ‘en fait, mes lectures de jeunesses sont , largement imprégnées de culture américaine, bien au-delà de ce que je me souvenais.

C’est avec grand bonheur que je partage avec vous aujourd’hui quelques unes des pépites qui ont illuminées mon apprentissage de la lecture, et qui ont formées , sans aucun doute ,la lectrice que je suis devenue.


D’abord, et avant tout: « Les quatre filles du Docteur March »

Que celle qui n ‘a jamais rêver d’être Jo March, me jette la première pierre!!!

Je ne vais pas m ‘attarder sur le sujet car, figurez-vous que je vous prépare un billet entier consacré à ce chef d’œuvre et à son auteur à l ‘occasion de la sortie d’une biographie de Louisa May Alcott en octobre.
Je vous présente donc juste, comme je le ferais pour chaque ouvrage cité dans ce billet, une photo de l ‘auteur, l’exemplaire dans lequel j ‘ai découvert l’œuvre, l’ exemplaire original et (éventuellement) une /des adaptations cinématographique(s).





Louisa May Alcott






Les versions ciné:
4 FILLES
 version 1933




version 1944























version 1994
















la version manga














et même assez récemment ce manga qui s’inspire trèèèèèèèèèès largement du roman!!!




Deuxième incontournable: « La petite maison dans la prairie » de Laura Ingalls Wilder.

Là encore, je ne suis certainement pas très originale.
On ne présente plus la famille Ingalls, pionniers installés , entre autre, à Walnut Grove dans le Minnesota et dont la vie fut racontée par le menu par la cadette Laura , une fois devenue adulte.


















Laura Ingalls Wilder


















On notera au passage que le premier titre est « la petite maison dans les grands bois ».




















La famille Ingalls dans la série qui fit son succès international




La « vraie » famille Ingalls


La grande série de mes « années collèges » : « Alice Roy » de Caroline Quine.

« Nancy Drew » de son nom original, est une jeune américaine moderne qui mène tout un tas d’ enquêtes.
La particularité de cette série, vient du fait que l ‘auteur « Carolyn Keene » est en fait un collectif d’auteur réunis sous un même nom de plume.
C ‘est l ‘editeur Edward Stratemeyer qui avait mis au point cette « technique »  de production dans les année 20, pour sa société Stratemeyer Literary Syndicate .

 Pour la série Alice, les deux auteurs les plus productifs seront , Mildred Wirt Benson, et Harriet Adams (la propre fille de Stratemeyer). Sous le pseudo de caroline Quine sortira également une deuxième série: « Les soeurs Parker » 













 

Mildred Wirt Benson

 
Harriet Adams





















 
le premier épisode de 1930





























La version ciné de 1939







 

et celle de 2007






















 
Dans le genre « incontournable » j ‘ai le souvenir de lecture par mon père de ces quelques grands classiques de la littérature américaine….

« Le magicien d’oz »de Franck L Baum
















 

Franck L Baum










































et bien sur la merveilleuse adaptation cinématographique de Victor Fleming  (1939)avec Judy Garland.



A noter également que les éditions du cherche midi ont eues l’excellente idée de publier l ‘année dernière deux ouvrages qui s’inscrivent dans le cycle d’Oz , car oui le magicien n ‘est qu’un des titres d’une longue série (10 volumes je crois) écrite par Baum et qui reste totalement méconnue en France.


« La case de l ‘oncle Tom » d’Harriet Beecher Stowe

Ecrit en 1852 , le grand livre abolitionniste par excellence et qui influencera durablement les états unis dans leur guerre anti-esclavagiste, est l ‘un des livre le plus vendu dans le monde. Son auteur, fille et femme de pasteur , Harriet Beecher Stowe y voyait une réponse à l ‘adoption , en 1950 d’un amendement punissant ceux qui aidaient les esclaves fugitifs.
La légende veut même que le grand Abraham Lincoln lors de sa rencontre , au debut de la guerre de sécession, avec l ‘auteur se serait exclamé : »C’est donc cette petite dame qui est responsable de cette grande guerre »














 
Harriet beecher Stowe























« Les aventures de Tom Sawyer » et « Les aventures d’Huckleberry Finn » de Mark Twain



Mark Twain
























La série qui , pour moi, reste emblématique : Tom Sawyer, c’est l ‘Amerique!!!!!

Par ailleurs , bien plus tard je me souviens avoir adoré  » Un yankee à la cour du roi arthur » que j ‘avais découvert dans cette compilation (hélas introuvable aujourd’hui):


 


Dans le genre « littérature de jeune filles » j ‘ai également remis la main sur plusieurs ouvrages qui , je m ‘en souviens m ‘avaient beaucoup marqué:

Ceux de Betty Cavanna:





















 

Ceux de Kate Douglas Wiggin :







 

Et enfin ceux de Jean Webster  (nièce de Mark Twain ) :




















 

dont le génial : « Papa Longues-jambes« 

























 

version ciné 1919


















 

version 1955



















































Alors bien entendu j ‘en oublie mais je voulais quand même déjà partager avec vous cette remontée de souvenir!!! 

Lamousmé

Jane Austen v Dante Gabriel Rossetti

Encore un petit clin d’oeil pour ce mois anglais!!!

Je ne pouvais évidemment pas laisser passer la LC sur Jane Austen. 
Sauf qu ‘écrire sur Jane m’est toujours aussi difficile…alors je triche un tout petit peu et je vous renvois à ce billet qui prouve qu’en d’autre temps j’écrivais des choses tout a fait sympathique et lisible ici même!!! (je vous conseille également les échanges de commentaires délicieux ;o)  )

Et parce que c’est une bonne occasion pour remettre une petit couche sur mon Rossetti d’amour (vous avez vraiment cru que je n ‘en parlerais pas pendant un mois anglais?????) je vous offre en cadeau toutes les couvertures 10/18 des romans d’Austen . On pourra à nouveau s’interroger sur l ‘à-propos de ce choix de tableaux à l ‘époque par l’éditeur , n ’empêche qu ‘elles ont sans aucun doute participés à relancer l ‘intérêt pour les Pré-Raphaélites , ce qui vous en conviendrez n ‘est pas une mauvaise chose!!!



détail de «  La Ghirlandata » (1873)






















détail de « Pandora » (1869)

 
étude de  » The DayDream » (1878)






















détail de « The Bower Meadow » (1872)


 



















 détail de « Beata Beatrix » (1872)



Lamousmé

It ‘s always tea time

« On n’a encore rien découvert que l’Anglais accepterait de substituer à sa tasse de thé. »
Florence Nightingale, 1869



Impossible de passer un mois anglais sans évoquer un des temps fort d’une journée anglais typique: Le Tea-time!!!!

Le thé est aujourd’hui encore un pilier de la société britannique : les Anglais en boivent tout au long de la journée : ils commencent par le Early Morning Tea, souvent pris encore au lit avec des biscuits secs, puis continuent avec le Breakfast Tea qui accompagne un petit-déjeuner copieux, se servent une tasse sur le coup de 11 heures, ce qui leur permet de tenir jusqu’au classique Five o’clock Tea. Enfin, un dernier thé est souvent bu le soir, avant le coucher.

Pour cela revenons un peu aux origines , à savoir l ‘arrivée sur le sol british au XVIIè siècle de la boisson qui allait s’imposer comme breuvage national en très peu de temps: sa majesté le Thé.

En 1606 la  » Compagnie des Indes Orientales » débarquait pour la première fois en Europe (à Amsterdam) ses caisses de thé. Il faudra attendre 1653 pour qu’à son tour l’ Angleterre découvre, (essentiellement chez des apothicaires) le thé. A cette époque la mode est au café avec l ‘ouverture de nombreux coffee-houses , véritables centre de vie sociale , équivalent de nos cafés et réservé exclusivement aux hommes.
Petit à petit la commercialisation du thé y prends son essor, alors même que le breuvage gagne toute sa légitimité avec le mariage du roi Charles II et de l ‘infante Portugaise Catherine de Braganza , grande amatrice de thé , et  qui apporte en dot Bombay, et son habitude de boire du thé à toute heure de la journée.

Le concept de « l ‘heure du thé » était introduit à la cour. Sa consommation se généralise très vite dans toutes les couches de la société , malgré son cout  onéreux , et en 1706, ouvre le Tom’s coffee house, première maison à se spécialiser dans le thé, à l’initiative de Twinnings. En 1717, il y adjoindra un magasin de thé sec, le Golden Lyon où les dames seront admises.
La baisse des taxes en 1784  et  le développement de la Compagnie anglaise des Indes orientales, qui rivalisait avec les Hollandais pour le commerce du thé, termina de transformer cet engouement en rituel typiquement anglais.






















Dr Johnson at the Mitre (D G Rossetti)




L ‘introduction du fameux Five o’clock Tea  est imputé à la Duchesse de Bedford dans les années 1840. Rapellons qu ‘à cette époque on déjeunait très tôt et que la révolution industrielle, en bouleversant les rythmes de travail, recula l’heure du dîner rendant important cette pause Five o’clock accompagnée d’une collation.
Pris au salon ou dans un boudoir l ‘hiver et  dans les jardins sur de belles nappes à l ‘ombre l été , la « cérémonie du thé  » est devenue une donnée essentielle de l’art de vivre britannique. Accompagné des fameux scones ,de muffins, de toast(s), beurre, cannelle, clotted cream (crème fraîche cuite longuement) , de confiture d’abricots ou de fraises et bien sûr des fameux sandwiches au concombre, le thé doit être servi suivant ces quelques « règles d or » :  

  • ébouillanter la théière, pour réchauffer les feuilles de thé et leur permettre de libérer tout leur parfum,
  • mettre dans la théière une petite cuillérée de thé par tasse, plus une pour la théière, 
  • verser l’eau frémissante, jamais bouillante, sur les feuilles, 
  • laisser infuser trois à cinq minutes, 
  • remuer et servir. 

Tea_Paintings

















Five O’Clock Tea by Julius LeBlanc Stewart

En ce qui me concerne, j ‘ai beau ne pas être anglaise (quoique^^) il n ‘y a rien au monde que je ne boive plus que du thé (et non même pas la bière mauvaise langue que vous êtes!!!). c’est bien simple, on peut largement dire que je suis sous perfusion semi-permanente de thé!!!
Pourtant je ne fais absolument pas partie de ces puristes qui ne conçoivent la dégustation de thé que sous certaine conditions, et j ‘avoue consommer plus ma boisson favorite au litre qu ‘en  » cérémonial ».
Bien sur avec le temps, et l ‘âge, j ‘avoue avoir du mal avec le thé en  sachet et je me ravitaille plutôt dans de grandes maisons comme Mariage frères, Dammann frères ou Kusmi tea … Je déplore d’ailleurs que l ‘on ne trouve que très peu de marques anglaises en France , si on excepte les trois plus connus Twinnings (le premier à ouvrir en 1706) Teatley et Lipton (qui ont « démocratiser » le thé en lançant la commercialisation des sachets) mais que l ‘on ne trouve que sous la forme la plus « commune » à savoir en sachet .
En revanche je reconnais avoir à la maison une petite bibliothèque qui ne cesse de s’agrandir sur le sujet :


























Vintage tea time                 : recettes, déco, accessoires, vintage fashion















































































  





Vous remarquerez au passage , que pour une fille qui ne met jamais les pieds dans sa cuisine j ‘ai une bibliothèque …intéressante ^^

Enfin pour finir ce billet je ne pouvais pas, ne pas évoquez The livre qui peut-être incarne pour moi le mieux l ‘esprit anglais et son fameux tea-time:

Alice aux pays des merveilles et sa fameuse « mad tea party ».






































Je vous fais d’ailleurs ici cette énorme confidence: si d’aventure je devais ouvrir une autre librairie, ce serait une librairie-salon de thé et elle porterait comme nom une référence obligée à ce merveilleux livre que j ‘eus la chance de découvrir vers l ‘âge de 6-7 ans , narrée chaque soir par mon papa.
Par la suite dans ma vie, cette « histoire » m ‘a toujours « poursuivie » et je me souviens d’avoir rêvé plus tard devant la vitrine d ‘une toute petite boutique enchanteresse de ce magnifique service à thé, me promettant de faire plus grande collection (ce que je n’ ai pas encore assouvi):






















J ‘ai depuis repérer ceux-ci :


alice in wonderland, cute, tea, tea kettle, tea pot

























































Lamousmé

Professor Pesca.



 I had hardly rung the bell before the house door was opened violently; my worthy Italian friend, Professor Pesca, appeared in the servant’s place; and darted out joyously to receive me, with a shrill foreign parody on an English cheer.


 Un digne ami à moi, Italien d’origine, le professeur Pesca, m’apparut au lieu de la femme de ménage, et s’élança joyeusement au-devant de moi, psalmodiant, de sa voie aiguë et avec un accent étranger, notre « hurrah » britannique.

                                 __________________________________                  
       

  I had first become acquainted with my Italian friend by meeting him at certain great houses where he taught his own language and I taught drawing. All I then knew of the history of his life was, that he had once held a situation in the University of Padua; that he had left Italy for political reasons (the nature of which he uniformly declined to mention to any one); and that he had been for many years respectably established in London as a teacher of languages.

 C’était chez certains grands personnages, où il enseignait sa langue et où je professais le dessin, que nous avions fait connaissance, mon ami l’Italien et moi. Tout ce que je savais encore de sa vie passée, c’est qu’il avait exercé un emploi quelconque à l’université de Padoue ; qu’il avait quitté l’Italie pour des raisons politiques auxquelles il ne faisait jamais la moindre allusion ; et que, depuis bien des années, il était honorablement établi à Londres comme professeur de langues.


 extraits de « La dame en blanc » de Wilkie Collins (traduction de Paul-Émile Daurand-Forgues)

Sachez juste pour la petite histoire, que l ‘auteur s’est fortement inspiré de Gabriele Rossetti (papa de mon chéri DG ) pour son personnage du professor Pesca.







Cela valait bien un tout petit billet pour la LC Wilkie Collins ;o)

Lamousmé

Dans la famille Du maurier , je demande…la fille…

En voila une LC  de ce mois anglais à laquelle je ne pouvais décemment pas échapper!!!!

Daphne Du Maurier… son nom à lui seul m ‘évoque des millions de choses!!!!

C ‘est d’abord mon adolescence et la découverte de la littérature anglaise (avec les Brontë, Austen, Gaskell, Goudge, Lehmann ,Webb et consœurs…) .
C’est ensuite des études cinématographiques et de superbes adaptations, Les oiseaux, Rebecca, La taverne de la Jamaïque, Ma cousine Rachel, Le bouc émissaire…

C ‘est enfin, et surtout, une famille…

 Mary Anne Clarke, l ‘arrière-arrière grand mère , qui fit scandale en son temps , maitresse du Duc d’York dans les années 1800 et qui dût s’exiler en France.

Daphné en tirera un roman (assez médiocre à mon goût) : « Mary Anne ».

 


Les arrières grand parents:

  Ellen Clarke (fille naturelle de la précedente) avait épousé en France, Louis-Mathurin Busson du Maurier, excentrique inventeur , qui descendait d’une famille de verriers de la Sarthe , et dont Daphnée avait retracé l ‘histoire dans son roman  (assez peu connu mais très intéressant pour qui se passionne pour l ‘œuvre des Du Maurier ) « Les souffleurs de verre« .







 Le célèbre grand-père: George Du Maurier, écrivain et illustrateur satyrique, ami intime d’Henri James (lire à ce sujet le génial « Author,author » de David Lodge) ayant à son actif deux petit bijoux de roman que sont « Peter Ibbetson »  (qui à l ‘époque se croyait descendant d’aristocrate angevins ,comme son héros) et « Trilby » (qui caricature avec délice le pauvre peintre Whistler, et dont l ‘intrigue servit de modèle à Gaston Leroux pour son « Fantome de l’ opéra » !!!)







Si l ‘histoire des origines des Du Maurier vous intéresse autant que moi je vous conseille d’ailleurs cet ouvrage:




Le père: Gerald Du Maurier , acteur et scenariste, connu surtout pour être le premier interprète de Hook (capitaine crochet) dans la version scénique de Peter Pan. Daphne publiera également une biographie de son père:



Car autre fait qui aura fini d’achever ma fascination pour cette famille, il se trouve que la soeur ainée de Gerald et donc la tante de Daphne n ‘est autre que Sylvia Llewelyn Davies (née Du maurier donc) .

 La fameuse Sylvia , mère de 5 enfants , amie de J M Barrie , a qui elle confira ses enfants peu avant sa mort et qui seront source d’inspiration pour son Peter Pan!!!!

 Sylvia Llewelyn Davies with her two eldest children [Image used by kind permission of the Chichester Partnership, Samuel French Ltd., London on behalf of the Estate of J.M. Barrie, and Exeter University Library (Special Collections), copyright © 2003]




Mais revenons en à la plus connue de cette famille, celle qui fait l ‘objet aujourd’hui de cette lecture commune: Daphne


Auteur prolifique s’il en est, 17 romans , une cinquante de nouvelles, trois pièces de théâtre, trois ouvrages biographiques familiaux, trois recueils biographique portant sur des figures littéraires ou philosophiques marquantes, une autobiographie et divers essais. Romancière au succès phénoménal, elle sera bien entendu rendu encore plus populaire avec les adaptation cinématographique sublime d’Alfred Hitchcock.

Je ne vais évidemment pas vous parler de tous, mais une chose m ‘a toujours fasciné chez cet écrivain c’est sa diversité.
Malgré quelques raté parfois, dans l ‘ensemble je trouve son œuvre assez réussie et j’aime retrouver tout au long de ses livres ses thèmes récurrents de l héritage, du poids du passé, de la solitude et autres questionnements existentiels. Les lieux, que se soit les maisons, châteaux ou landes de Cornouailles sont également des éléments très présent, voir des personnages à part entière de ses écrits.

Je porte une plus grande affection, logiquement pour ses romans « gothiques  » comme « Rebecca« , et « Ma cousine Rachel » ,ou le suspens psychologique est à son comble mais j ‘aime aussi beaucoup des ouvrages moins connus comme « La maison sur le rivage » ,ou « Le bouc émissaire »  qui utilisent des éléments fantastiques .
 


 

   
Enfin dans sa veine historique , en plus de ceux déjà évoqués plus hauts (sur sa famille essentiellement) je vous recommande fortement  » Le général du roi » , qui se situe entre la première et la deuxième guerre civile anglaise du milieu du XVIIe siècle.
 


Pour ce qui est de ses nouvelles,  le recueil  contenant « Les oiseaux »,  qui sont souvent bien plus connus grâce au film , se révèle beaucoup moins fantastique et me laisse un souvenir assez peu présent , alors qu’un autre intitulé , « La poupée »  ( écrit de jeunesse de l ‘auteur ou l héroïne s’appelait déjà Rebecca et qui préfigurait son futur chef d’œuvre ) m ‘avait très fortement marqué. J ‘ai d’ailleurs découvert au hasard de mes recherches que ce texte était symbolique d’un aspect encore très méconnu de la personnalité de Daphne Du Maurier, à savoir sa bisexualité.



Bien sur, pour conclure je vous invite à lire sa biographie de Branwell Brontë , et pour ma part je tacherais de me procurer d’ici peu « Le mont brulé » un des rare livres de la miss que je n ‘ai pas encore lu!!!!






Lamousmé

Gaby’s library


 Pour continuer ce mois anglais et participer au rendez vous « albums » d’Hérisson je suis aller piocher dans la bibliothèque de Gabichou…


Il est amusant de constater que cet enfant qui a déjà un nombre incalculable de livres ,et bien que choisis de manière très éclectique ( ses goûts, les miens , ceux de son père, les anciens de son frères etc etc…) se retrouve à la tête d’une belle collection d’illustrateurs anglais!!!

Je me demande si le fait d’avoir broder pendant ma grossesse un abécédaire Béatrix Potter , n’ a pas eu quelques incidences…:oD























Je me suis amusée à regarder les listes des « best of » de la littérature anglaise pour enfant et, force est de constater qu’à quelques exceptions près nous avons la plupart des illustrateurs d’une bibliothèque idéale pour bébé !!!


Pour commencer, nous avons plusieurs titres de la collection à toucher de chez Usborne ,illustrée par Fiona Watt:























 Plus celui-ci qui est encore très plébiscité…





J ‘ajouterais à chaque fois un exemple de titre en anglais:






 Ensuite nous avons récupérer de la bibliothèque de Mr Bouch’ quelques ouvrages de la fameuse collection … »Mimi »de Lucy Cousins





















 


 « Maisy » dans la version originale:

























Autre grand classique indispensable : les aventures de « Léo et Popi  » d’ Helen Oxenbury






















J ‘espère bien pouvoir m ‘offrir celui-ci un de ces jours:























Dans le genre inévitable car hérité , cette fois ci ,de la bibliothèque du papa ,et qu’il a donc fallu racheter en plusieurs exemplaires pour satisfaire toute la famille (Gabichou ayant 3 cousines du même âge que lui , je vous raconte pas le trafic de livres dans la maison ^^ ) : Les aventures de Spot le petit chien par Eric Hill
























Voici ensuite une série grandement appréciée par les petit doigts (mais avec un texte déplorable):





J ‘espère qu ‘en France sortira celui-ci pour me permettre de mieux apprécier le talent de Benji Davies :



















Gabichou commence maintenant à vraiment apprécier la lecture du soir , les albums deviennent donc de plus en plus conséquent et les histoires s’allongent.



Qui dit illustrateur anglais, dit forcément David Mackee et son « Elmer »:






















Malheureusement ce titre n ‘est pas dispo chez nous je crois que nous l’aurions aimé :























Autre grand auteur so British ,(et parce que je l ‘avoue parfois nous autre parents nous faisons un peu de prosélytisme) : Le sieur Anthony Brown et ses singes 










































Une très belle découverte de cet hiver, gros best seller de Gabichou qui flatte le goût « has been  » de ses parents: l ‘illustratrice Maggie Kneen (et son ours libraire mal-léché)























Peut-être cette année mettrons nous la main sur celui-ci:






















A croire que nous sommes une famille typiquement « english », nos sujet de prédilection dans les livres tournent souvent autour de deux familles d’animaux les grenouilles (avatar d’une des grand-mère) et l ‘ours (totem du père) . 
Les albums de Martin Waddell et Barbara Firth étaient forcément pour nous: 










































L’ humour est un autre caractéristique de la famille, c ‘est pourquoi les livres de Jill Murphy devaient immanquablement trouver leur place dans la bibliothèque de gabichou :







































Bien avant sa naissance, j ‘avais acheté des livres d’Emily Gravvett qui me plaisaient , pour » l ‘enfant à naître »…
Je suis bien contente de pouvoir commencer enfin à en sortir quelques-un aujourd’hui …





















…et son humour délirant , plait autant aux parent qu ‘à l ‘enfant…























…celui-ci devra attendre encore un peu (trop impressionnant visiblement).






Dans le même esprit , je garde en réserve le livre du couple Ahlberg qui demande trop de référence littéraire pour un enfant de deux ans mais qui aura , en son temps j ‘en suis certaine un franc succès:




















Celui-ci malheureusement épuisé chez nous me fait aussi bien envie!!! :








Je peux par ailleurs déjà prédire le prochain achat qui viendra gonfler le nombre d’ouvrage de la Gaby’s library : cet été sort un nouvel album de John Burningham …



Recto








































Enfin « last but not least »… 

(Cet enfant est de toute façon perdu car il se passionne pour la collection de sa grand-mère maternelle pour les albums sans parole du fabuleux JS Goodall !!!)


La Demoiselle d'Honneur Insupportable par Strickland Goodall

Les mésaventures de Cochonnet Coquet par Strickland Goodall




Oh Quelle Journee! l'Anniversaire de Taupinette par Strickland Goodall

Nestor Piedeporc traverse les Alpes par Strickland Goodall

















Henriette Souricette, Eleve Insupportable par Strickland Goodall

Le Chateau de la Peur par Strickland Goodall





















A croire qu’il a hérité du bon goût de sa mère pour les merveilleux auteurs et illustrateurs enfantins de notre bonne vieille Angleterre !!!

En attendant de lui faire découvrir Peter, Alice et tous les autres , Gabichou s’endort chaque soir , après plusieurs histoires avec une peluche dans les bras à l ‘effigie de…





Winnie the pooh !!!








Pauvre Paddington seul manquant à l ‘appel de cette bibliothèque ;o)


Lamousmé